Toutes les écuries étaient présentes et prêtes à en découdre (en fait, dans ce genre de compétition, le terme découdre signifie ‘laisser le plus possible de la tôle et de la ferraille provenant des moteurs sur la piste).

Gosane part en tête et se fait de suite gratter par un super départ de Fauve. Dès le premier virage, on assiste à une décomposition des compétiteurs en deux pâtés presque égaux. La moindre place libre laissée disponible dans les virages est automatiquement remplie par une voiture (la nature n’aime pas le vide et formule dé non plus).

Un tiers du premier tour est à peine accompli que déjà des barricades de débris s’amoncelles dans les virages.

L’arrivée aux stands est un classique du genre : je te gêne pour entrer comme pour sortir, dans le plus pur esprit chevaleresque qui sieds à ce genre de compétition (bon, je me mets là. C’est pas un bon placement mais comme je ne peux pas me placer correctement pour la suite, autant bouchonner pour les autres qui arrivent).

Le tour suivant apporta aussi son lot de saletés distribué au hasard (et surtout dans les virages) qui fût fatale à Cloduar (trois élimination sur tenue de route en quatre courses …). Au niveau moteur, l’écurie Bac à Sable échappa de peu à l’explosion (ce qui ne fut pas le cas de Truc) mais on a pu mesurer tout la souffrance endurée par les moteurs de l’écurie Bac à Sable lorsqu’il a été nécessaire de donner toute la puissance dans de la ligne droite avant la ligne d’arrivée. Résultat, je me fait doubler comme une fleur par Gandalf.

L’écurie Über Alles a à nouveau misé sur la technologie consistant à mettre une boite sept vitesses, mais ce n’était pas la solution pour zigzaguer entre les (trop) nombreux les débris.

On a vu :