Cela faisait quelques temps que tout était calme. Il restait bien le demi-dieu Ourasi (mi-homme, mi-cheval, middle hearth avec Gandalf) mais l'apparition de nouveaux demi-dieux comme Truc (mi-machin, mi-chose) avait eu pour effet d'atténuer la domination d'Ourasi sur le monde des fous du volant. Ce calme apparent cachait en fait le retour de Zeus et de l'esprit de Wotan, sans compter que les sortilèges de Gandalf finirent par aboutir (depuis le temps qu'il s'y essayait, on avait fini par douter de ses capacités à lancer des sortilèges).

Tout ce cocktail explosif eu pour conséquence un premier tour de piste des plus démentiel depuis un an, avec 14 concurrents regroupés en trois pelotons, dont celui de tête composé de la moitié d'entre-eux. Passé un tiers du premier tour, nous avions eu droit à un calage départ, un super départ, des morceaux de carrosserie et de moteur en veux-tu en voilà ! Panzer et Schreck poussés par l'esprit de Wotan étaient en lutte avec Truc et Muche poussés par l'esprit de Machin. Fauve poussé par son esprit félin griffait la piste du mieux qu'il pouvait. Gosane poussé par tous ces fous essayait de mettre le plus de distance entre eux et lui (mais sans y parvenir un seul instant). Ousasi juste derrière cette meute hennissait comme un fou de frustration de ne pouvoir développer sa foulée de Pégase. Ouragan se déchaînait et Zeus lançait des éclairs sur tout ce jolie monde mais pour une fois, les pouvoirs magiques de Gandalf furent à la hauteur.

Si l'arrivée au stands permis à certains de reprendre un peu de souffle, cela ouvrit le champ à Ourasi et lui permis enfin de se défouler. Ce fût un peu la panique dans les stands. Les pauvres mécaniciens n'avaient pas connu depuis longtemps un tel déchaînement paranormal. Il est donc compréhensible que ces derniers ne fussent pas aussi efficace que d'habitude. On peut tout de même souligner la performance quand même des mécanos de l'écurie Jag Ouar qui permirent (sous un déluge d'ondes "métamystiques") à Gosane de faire un arrêt court et d'enchaîner de suite le virage en sortie de stands.

Nous étions en droit d'attendre à un peu plus de sérénité pour le deuxième tour de la part des participants, dont certains étaient à la limite de la rupture. Il n'en fût rien. Le premier à lâcher fût l'esprit de Machin et ainsi Truc et Muche, privé de protection, furent les premiers à disparaître. Zeus finit aussi par lâcher un peu de mou, ce qui dopa Fauve et Schreck et leurs permirent de laisser sur place un Gosane pourtant assuré d'une belle place d'honneur. Cependant, Panzer, sous son armure résista aux assauts de Gandalf et d'Ourasi et ceci jusqu'à la fin. Fauve se laissa emporté par son élan alors qu'Ouragan disparaissait dans un éclair aveuglant.

Il ne restait donc plus qu'aux organisateurs à nettoyer le chantier, ce qui leurs pris un bon moment face à la trentaine d'objets plus ou moins mystérieux qui encombraient le tracé. A l'heure où il est encore question de dopage sur le tour de France cycliste, celui consistant à faire appel à des forces mystiques et mystérieuses est toujours permis dans le monde (non moins ésotérique) de la formule dé.

Mais quel est ce grondement qui ressemble à un ricanement …. ?

On a vu :